This friendly no-fuss neighbourhood bar (with its vintage furniture, Persian rugs, plants and counter) is frequented by a happy mix of regulars, neighbours and local associations. At lunchtime, the food is bistro-style, with a short, fresh and seasonal menu – and often a vegan option, too. In the evening, you can share one of the excellent pizzas from Popolo next door. For the thirsty, the cellar has a great selection to take away or drink on the premises. Terrace and boules pitch.
Sea bream carpaccio with homemade tarama, daikon radish & candied kumquat
Lamb porchetta, marinated green cabbage with crisps, beetroot ketchup & mustard seed pickles
Rum baba with whipped long pepper cream & grapefruit jelly
Superbe point de vue sur la Loire depuis cette brasserie chic et design (ripolinage bleu-gris, chaises bois et vert, suspensions ajourées). Au programme, estampillé Jean-Yves Guého : carte voyageuse et parfums d’ailleurs (en mode tapas ou au menu), mais aussi les classiques du genre. Le tout envoyé avec maîtrise par la jeune brigade que l’on voit s’activer dans la cuisine ouverte. Avec ceci, de fort belles quilles, un service avenant et pro, une jolie terrasse.
Ceviche de Saint-Jacques, coco-citron-cumbawa, pulpe de petits pois
Dos de cabillaud croûte de chorizo, pommes de terre écrasées aux herbes potagères
Coulant au chocolat Valrhona, glace vanille bourbon bio
Confort feutré pour ce resto gastronomique récemment lifté, niché dans la magnifique abbaye de Villeneuve. Achour Belayel, jeune chef tout juste étoilé, réjouit les papilles de sa cuisine jubilatoire : cuissons impeccables, saveurs sublimées, dressages gracieux. Le tout à base d’excellents produits du terroir. Beaux flacons, service irréprochable.
Noix de Saint-Jacques rôties aux feuilles de câprier, gésiers confits de la ferme des Marais
Lapin rex du Poitou laqué au shiso rouge, œufs de poisson fumés
Sarrasin, lait et miel de la ferme de la Gazi
Un chouette restaurant de quartier jouxtant la mairie de Chantenay, où Karine Bourgeois, la patronne, accueille sans façons les habitués, voisins, copains… et les autres ! Murs jaunes et bleus, pierres bien grattées, mobilier dépareillé, on vient profiter de son atmosphère conviviale et enjouée – et bien sûr de la cuisine maison, sincère et travaillée, à base de produits frais. Cerise sur le gâteau, une belle carte des vins.
Terrine de campagne
Poitrine de porc confite, purée de patates douces
Truffe au chocolat
Poutres et vieilles pierres pour les trois salles de ce restaurant, situé dans un ancien hôtel particulier du 18e siècle, et piloté par Sarah Simon et Mathilde Lambourd, à l’accueil attentionné. Aux fourneaux, l’équipe propose une cuisine traditionnelle originale, inventive et élaborée, dopée par une belle créativité. On vient aussi pour partager la passion des patronnes pour les beaux flacons : une belle trentaine de références, toutes proposées au verre.
Crémeux de betteraves et pommes de terre, camembert pané, sauce tequila fumée au poivre de Timut et baies roses
Paleron de bœuf braisé, aligot au cantal et raviole d’oignon de Roscoff
Génoise de noix de pécan au rhum vanillé, éclats de pin, ganache et tuile chocolat noir et glace pécan
Dans cette demeure bourgeoise 1900 au charme classique (tables juponnées, couverts en argent, lampes d’ambiance…), avec petits salons, jolie terrasse ombrée et verrière donnant sur le jardin, Vincent Berthomeau bichonne de superbes produits du coin. Il les transforme avec talent en assiettes gastronomiques endimanchées, évidemment savoureuses, distribuées avec précision sous l’œil attentif de Pascale, en salle. Cave de haut vol.
Cassolette de Saint-Jacques ou langoustines, pleurotes et nage de crustacés
Merlu de pays en croûte d’herbes, beurre nantais, riz vert, blettes fondantes et asperges « balai »
Cheesecake façon crème brûlée, salade d’agrumes
Dans son coquet bistrot tout de bois, noir et bleu vêtu, égayé par quelques clins d’œil (cactus, tissus ethniques), Oscar Becerril, jeune chef passé par des tables réputées, a à cœur de dresser un pont culinaire entre son Mexique natal et la gastronomie française. Loin des clichés, il surprend son monde avec des propositions bistronomiques belles et subtiles, twistées par d’épatantes associations d’épices et une pointe d’exotisme. Accueil et service d’une extrême gentillesse.
Ceviche de dorade royale senteurs d’Amérique latine (coco, coriandre, mélisse, gingembre)
Picanha de veau, mousseline carotte, jus de veau, grenade et chipotle
Dôme chocolat blanc, insert coco
Direction Vallet, au cœur du vignoble, où Anaïs Vignaud et Dylan Lebossé se sont installés sur la place de l’église, dans ce petit restaurant d’une vingtaine de couverts. Après avoir fait leurs armes pendant plusieurs années au Restaurant de la Vallée à Clisson, le jeune duo propose aujourd’hui une carte traditionnelle, aux produits de saison travaillés avec soin et aux plats saucés. Service appliqué qui fait la part belle aux cuvées du vigneron voisin, Stéphane Orieux.
Ceviche de daurade aux agrumes
Agneau confit, crème de lentilles et champignons, jus aux herbes
Dôme chocolat et fève tonka
Près de l’église d’Orvault, un bistrot lifté tout en sobriété élégante (mobilier vintage, pierres apparentes, verrière dévoilant les fourneaux), dirigé par Yann Oillic depuis 2020. À l’ardoise, des produits locaux, de saison, choisis avec cœur. On se régale avec des assiettes pleines de peps et de couleurs (cuissons maîtrisées, jus enveloppants, condiments bien dosés), et on apprécie le service attentionné et efficace. N.B. : La saison venue, gibier au menu.
Noix de Saint-Jacques du bateau Trugarez, avocat rôti au beurre demi-sel, choux fleur agrume
Quasi de veau cuit à basse température, ail des ours de la vallée du Cens, jus à la truffe
Framboise fraîche, concassé tomate-vanille, sorbet huile d’olive, meringue et pop-corn
Dans une ancienne rôtisserie, la famille Curty (La Cigale, Le 1) a campé cette brasserie moderne chic « à la française » et ses trois espaces : bleu (la salle cosy), blanc (le bar), rouge (le bistrot à grignoter). Sans oublier l’attirante terrasse ombragée. On s’y pose à tout moment, pour prendre un petit déjeuner, un thé, un verre – ou bien sûr profiter de la cuisine : d’appétissants classiques du genre, mitonnés à partir de bons produits et avec une dose d’inventivité.
Duo d’œufs bio de la ferme du Colunais en mimosa
Magret de canard de chez M. Valteau à l’orange sanguine
Crème brûlée à la vanille bio de Madagascar
Encore une adresse épatante dans la très gourmande rue Léon-Blum ! Dans leur resto tout en longueur (murs blanchis, déco soignée, meubles contemporains), Alexandre Pichard et Valentin Maillet (tous deux ex-Castel Marie-Louise) affinent chaque jour leur formule gagnante. Leur secret ? Beaucoup de talent dans des assiettes très graphiques, sensibles, imaginatives. Et en salle et au tire-bouchon, des conseils distillés tout en douceur et attention. Un excellent rapport qualité-prix.
Saint-Jacques en carpaccio, vinaigrette noisette-exotique, pulpe chou-fleur liée au crémeux barbes de Saint-Jacques et clémentine chalumée, glace corail
Noisette d’agneau, jus d’agneau, pommes dauphines et lait d’amandes, pâte de dattes Medjool à l’orange et kumquat confit cumin-épices
Avocat meringué, lemon curd avocat-yuzu, avocat caramélisé, sablé viennois, meringuettes, glace avocat-citron vert
Depuis son manoir avec vue magique sur la Loire, Jean-Yves Guého s’adonne toujours avec malice et générosité à une cuisine très fine, mettant en émoi les papilles les plus maniaques. Le brillant chef étoilé transforme des produits d’exception, au tropisme iodé, en assiettes magistrales, vibrantes et précises, retraçant à la fois son parcours voyageur et ses racines bretonnes. Ambiance contemporaine chic, cave à la hauteur du lieu et service évidemment impeccable.
Quenelle de brochet de Loire en voile de langoustines, bouillon de crabe vert et émulsion foie gras
Tranche épaisse de ventrèche de thon marinée et snackée, moules de l’île Duret, tomates de notre jardin et ail noir
Soufflé au miel de Brière d’Alain Rey et fruit de la passion
Dans son miniresto entre lambris et pierres apparentes, Nicolas Chabot, chef passé par des tables nantaises connues, amadoue les papilles du quartier des Hauts-Pavés. À la carte (qui change tous les jours), les propositions bistrotières bien sourcées, joliment dressées, étonnent et ravissent avec un petit twist créatif, contemporain et décalé. Au service, Audrey Chabot, accueille en toute convivialité et efficacité. Jolie petite terrasse arrière aux tables colorées.
Œuf mayonnaise à l’huile de poireau, pickles de graines de moutarde
Chou farci au poulpe et au poulet fermier saveur curry-coco, mousseline de patates douces
Mousse de brebwell, pomme caramélisée et sablé breton
Au cœur du vignoble, Jean-René Pelletier et son équipe accueillent avec bienveillance et générosité les gourmets avertis. Dans un décor confortable et moderne, voilà une partition semi-gastronomique interprétée sans fausse note : des classiques de la cuisine française réveillés par des alliances travaillées, des produits du terroir sublimés par des merveilles de jus bien corsés. Menu bistrot en semaine, resto le week-end, et pour tous en final une délicieuse madeleine. Belle carte des vins.
Ceviche de Saint-Jacques, orange sanguine et carotte, pickles
Le pigeon : filet rôti au miel, cuisse confite, pastilla d’abats, citron confit et jus réduit
Mille-feuille caramélisé vanille, glace à la fève tonka
Au terme d’une balade en bord de Sèvre, on se pose comme à la maison dans la nouvelle demeure d’Aurélie et Jean-Charles Batard (ex-Clémence), face au croquignolet Port Domino. Dans cette bâtisse adroitement retapée (poutres anciennes, cheminée imposante, bar en douelles de tonneau, casiers à quilles…), le chef concocte avec des produits de belle origine une épatante cuisine de tradition, à l’ardoise (et à emporter). Tandis qu’Aurélie propose, toujours avec le sourire, les bouteilles de sa sélection précise.
Œuf cocotte curcuma-fourme d’Ambert
Langus de bœuf aux cornichons
Gâteau nantais
Depuis 20 ans, les habitués ont pris leurs quartiers dans cette auberge face à l’église ! Le credo ? Traditionnel, à commencer par le muscadet que l’on prend accoudé au comptoir en arrivant, avant de se faufiler dans la salle de restauration, où trônent le buffet d’entrées (salades, crudités de saison…) et la vitrine des desserts (simples et réconfortants). Ardoise du jour avec 3 plats au choix (couscous le mercredi et beurre blanc le vendredi), frites maison et accueil chaleureux.
Buffet d’entrées
Poisson au beurre blanc
Vitrine de desserts
Aux commandes de cette pépite discrète de la rue Fouré, Estelle Méheust et Jérôme Berdelou, duo au joli CV né sous les étoiles alpines du 1920. Dans un décor sobre, à la mode d’aujourd’hui (bois, pierres grattées, émeraude, fleurs séchées), la cheffe livre des assiettes sensibles, justes et délicatement dressées. Avant que les papilles ne succombent définitivement, sous le charme des desserts ultraprécis et gourmands de Jérôme. « Douceur et caractère » : pari réussi ! Sourcing au top, courte carte à boire de Loire et d’ailleurs, service impeccable.
Noix de Saint-Jacques, risoni, chou-fleur et noisettes torréfiées
Pigeonneau rôti sur le coffre, céleri, jus réduit et truffe noire Melanosporum
Citron Meyer, gwell de la ferme du Bois Joubert et sablé diamant au thé earl grey
Dans leur festif fief entre bistrot, cave et épicerie (murs rouges, pierres grattées, photos de famille), Jimi et son équipe font festoyer les palais en toute simplicité. On s’y repaît de sublimes chairs (notamment bœuf wagyu des Prés d’Ejen) grillées à la perfection et autres belles canailleries (os à moelle, terrines…) bien exécutées – sans oublier la chaudrée de poisson. Jolis vins bio et biodynamiques notamment.
Os à moelle et pain grillé
Rognons de veau, sauce moutarde à l’ancienne
Brioche vendéenne perdue et glace vanille
Le délicat et épuré bistrot-épicerie (tables en bois, fleurs séchées, jolis bocaux), qui enthousiasme les Hauts-Pavés ! Le duo Gladys (piano – ex-Chèvre d’Or, Roza) et Appoline (tire-bouchon) y conquiert les fines gueules avec des recettes à l’ancienne finement revisitées. Technique, soin, beaux bouillons, produits super quali, jolis dressages, et du goût ! Pour la soif, vins biodynamiques locaux. Service tout en douceur.
Langoustines grillées, céleri rave et granny, mayonnaise au sésame
Gnocchis parmesan, betterave, blettes, chèvre frais
Ananas rôti, crémeux passion, biscuit aux amandes
Juste à la sortie de Nantes, après l’imposant pont de Cheviré, Bécassine s’est posée pile en bord de Loire. Son équipe pro et efficace y propose une carte bistrotière contemporaine et bien exécutée dans une vaste salle. La grande terrasse (qui peut être couverte) accrochée au fleuve permet également de sortir « les pieds sur l’eau ». On y croise aussi bien les travailleurs habitués que les cyclistes de la Loire à Vélo pour une halte réconfortante.
Saumon fumé maison, citron vert confit et crème yuzu
Pavé de thon au sésame, sauce vierge au chorizo
« L’œuf bécassine »
Tables rapprochées, mobilier dépareillé, citations littéraires aux murs, et en fond sonore l’accent so irish du tenant des lieux : on se sent bien dans l’antre façon pub, si animé, de Mark Kelly. L’assiette est tout aussi voyageuse : saveurs punchy bien relevées, produits très frais, accents world food piochant aux quatre coins du globe… Desserts immuables et réconfortants. Belles mousses et service efficace. Réservation nécessaire.
Assiette de bœuf Cecina de Lyon sur roquette, sauce vinaigrette asiatique
Wok de bœuf, nouilles sautées, sauce Beckett’s à l’huile de sésame grillé
Beckett’s Cheesecake au citron vert et gingembre, coulis de fruits rouges maison
À la fois restaurant, bar, lieu de vie et de culture (concerts, débats, ateliers, projections de films…), il fait bon vivre chez Belle de Jour ! Le midi, on se pose pour un menu du marché très frais, qui joue la carte saisonnière en circuit court. Le soir, des tapas partageuses accompagnent la sélection de bières, vins et cocktails. Du matin jusqu’à tard grands et petits profitent de la coolitude du lieu (l’ancienne caserne Mellinet), de l’équipe accueillante et du jardin.
Bouillon de cochon au gingembre et légumes croquants
Dos de julienne en croûte, beurre blanc, purée de pommes de terre, chou kale braisé
Cheesecake framboise, betterave et sablé citron
« Vivre, boire et manger » ; tel est le mantra de cette nouvelle adresse de l’Île de Nantes ! On y vient à toute heure pour profiter de la terrasse et d’un café matinal, puis, attablé aux comptoirs (ouverts sur la cuisine et le bar) ou en salle pour découvrir les plats de saison proposés à l’ardoise du jour. À l’heure de l’apéro, on partage petites assiettes, bouteilles du coin et franches rigolades. Programmation mensuelle (quiz, dj set, live session…) concoctée par la sémillante équipe.
Terrine de chèvre frais et betteraves
Paleron de bœuf confit 7h, gâteau de pommes de terre à l’ail
Crème chocolat et fleur de sel
Un classieux bistrot (miroirs, boiseries, banquettes en cuir…) étrenné par Émeric Chambon, déjà chantre des beaux flacons à la Comédie des Vins avec Cécile Annet. Au programme, d’élégants classiques de la gastronomie française drôlement bien exécutés et très bons… À accorder avec une bouteille de la magnifique sélection de belles étiquettes, combinant grands domaines français et petites pépites recherchées. Jolie cour-terrasse, accueil précis et avenant.
Œuf parfait, asperges, jus de viande
Grillade de cochon bio
Mousse au chocolat 66%, fleur de sel
Lumineux resto de quartier cosy, esprit scandi, mitonné par Louise (en salle) et Ben (en cuisine), globe-trotters qui ont posé leurs valises entre les places Viarme et Bretagne. Dans l’assiette, inspirée par des souvenirs de voyage, une franche régalade : des recettes fraîches, joliment twistées et condimentées, qui enchantent yeux et papilles. En bonus, une belle sélection de cocktails cosmopolites et un service attentionné.
Poulet croustillant, sauce sweet chili, coriandre, cébette
Poulpe grillé, écrasé de pois cassés, sobrasada, salade de pois cassés, olive, persil et cébette
Profiterole au chocolat, chou maison aux éclats d’amandes caramélisées, glace vanille, sauce chocolat Valrhona
Perché sur la butte Sainte-Anne, au-dessus du Jardin extraordinaire, le super spot (minisalle inspiration brocante et miniterrasse) d’Emmanuel Chevalier ravit les amateurs de napolitaines ! On y engloutit les disques joufflus et bien croustifondants enfournés par le pizzaïolo Giovanni, et leur généreuse garniture à base de produits frais du coin ou italiens. Sans oublier des desserts fameux, une carte à boire d’ici et là-bas courte mais bien pensée, et une gamme de sauces maison à emporter.
« Pizza retour de cueillette » : crème de ricotta à l’ail des ours, fior di latte, ail des ours, jaune d’œuf coulant, pickles de chou, pecorino romano, poivres et un trait d’huile d’olive
« Tiramisù qui déchire »
Rue pavée, maison à colombages, tomettes, quel charme pour ce Bouchon à l’esprit boudoir chic tamisé (rideaux, multitude de lampes et suspensions, papier peint fleuri, banquettes, velours, coussins…). Et sa si délicieuse et poétique cour-terrasse ! Le plaisir opère aussi dans l’assiette, avec une cuisine de marché à tendance bistronomique, fraîche et délicate, colorée, aux saveurs du monde. Judicieuse carte des vins, accueil aimable et dynamique.
Gravlax de faux-filet, jaune d’œuf confit, condiments galanga et laitue de mer, céleri, kari gosse et pignons de pin
Bar de ligne snacké, moules marinières, tagliatelles fraîches au saté, shiitake et courgettes
Tartelette vanille-cacahuète, caramel, ganache vanille, cacahuète pralinée et caramélisée, caramel beurre salé
Dans leur fief chapelain (banquettes jaune d’or, papier turquoise graphique, meubles contemporains), les globe-trotteurs David et Noélia Guérin, n’en finissent plus d’alpaguer les becs fins. La raison du succès ? Une inimitable cuisine exploratrice, aromatique et colorée, des associations inédites convoquant de mystérieux ingrédients ramenés du bout du monde, de la technique et du peps. Accueil chaleureux et, aux beaux jours, joli patio en arrière-cour.
Ceviche de daurade au leche de tigre légèrement épicé, maïs Chullpe toasté, patate douce
Cochon de 16h, pressé de pommes de terre, jus de viande au poivre de Sichuan, champignons shiitake
Pavlova, crémeux chocolat ivoire-vanille, coulis à la framboise, huile d’olive extra vierge
Vingt-trois ans que Mickaël Ravier, caviste passionné et cuistot autodidacte, fricote à l’instinct une cuisine de produits (frais et très bien sourcés, au marché de Talensac voisin ou dans des fermes du coin), entièrement dédiée à la mise en valeur de ses quelque 800 quilles de compétition. Dans une salle fraîchement redécorée (murs verts et cave vitrée), toujours au milieu des bouteilles, on se régale, en profitant d’un accueil avenant et très professionnel – et bien sûr de conseils avisés quant aux accords mets-vins.
Pâté en croûte fait par nos soins
Cochon noir de Bigorre, rôti, laqué, fumé
Dessert pralin aux noisettes du Piémont
Le duo Yannick Curty–Jean-Yves Guého a planté sa 2e brasserie, après Le 1, au bord du canal Saint-Félix. Jolie vue sur l’Erdre et le miniport donc, depuis la salle contemporaine aux larges baies vitrées ou la terrasse en bois signée Atelier Vecteur. La carte, quant à elle, aligne d’infaillibles classiques du genre bien exécutés (fruits de mer, tartares…), tandis que côté verre, on peine à choisir entre les belles références du vignoble français. Service professionnel et courtois.
Escargots de la maison Royer farcis au beurre persillé
Lieu jaune lardé, risotto aux pleurotes et jus de volaille aillé
Flan feuilleté aux pistaches
Dans ce bistrot-bar qui coche toutes les cases du genre (zinc riveté, carreaux cerise, mobilier troquet), une chouette équipe accueille en toute bonhommie les gourmands bien au fait du quartier – et les autres. Au menu du déjeuner, des classiques rallumés par une belle créativité, joliment dressés, le tout en mode locavore, bio et de saison. Le soir, une carte d’assiettes à partager et une très belle sélection de demis artisanaux ou de quilles naturophiles. Réservation possible uniquement le midi, terrasse l’été.
Tataki de patates douces, sauce teriyaki, coriandre
Poisson du jour, betteraves, navets glacés, pesto d’orties aux noix
Poire pochée au vin blanc, coulis curcuma-cardamome, crème marjolaine et crumble
À quelques pas de la grue jaune, Flore et Hugo se sont installés dans cette vaste salle vitrée chaleureuse (banquette et grande tablée, moult plantes, plafond de luminaires). Au menu de cette discrète adresse : assiettes colorées et gourmandes (options végés moins chères) et produits d’à côté (légumes bio de la Ferme Petite Terre à Vallet, café Kultivar…). Vente à emporter via Les Boîtes Nomades. Cuisine ouverte, service ultrasouriant et bonne humeur assurée.
Salsifis grillés, échalotes fumées et sauce hollandaise au miso
Volaille noire bio de Port Saint-Père, jus corsé à l’ail fumé, céleri confit, mousseline de carottes au saté et herbes fraîches
Marbré au citron yuzu et sésame noir, ganache chocolat blanc et yuzu, pralin au sésame noir, crumble et nougatine sésame
Cap vers le vignoble pour Alexandra et Patrick Hervy (ex-tauliers de L’Ardoise), avec ce resto polymorphe à la déco brute, bien sûr (bois blond, béton, métal, vino- thèque sur mesure). Dans l’assiette, le midi une chouette cuisine bistrotière à base du top des produits du terroir, le soir d’épatantes planches partageuses. BRUT se la joue aussi café du village, rôtisserie (le poulet du dimanche !), fumoir, cave, épicerie fine, dans une ambiance généreuse. Autant de raisons d’y faire un tour !
Rillette de canard et son chutney de pommes au miel
Bœuf bio aux oignons et pommes de terre fondantes au curé nantais
Charlotte aux clémentines
Aux commandes de ce havre pour palais intraitables, deux frères : Charles Bernabé (en cuisine, ex-second de Christophe Hay **) et Tristan (en salle, ex-Frenchie). Un décor terracotta épuré et moderne, où une cuisine magnifique électrise les papilles : superbe technique, associations audacieuses, carte vinale construite pour des accords ultrapertinents… Accueil bienveillant et pro. Une table devenue incontournable et justement récompensée par une première étoile au Guide Michelin en 2023.
Maquereau mariné au muscadet, endives et noisettes torréfiées
Barbue confit au beurre noisette, pomme de terre, coques du golfe du Morbihan, fumet
Dessert autour du miel, chou à la crème diplomate, crème glacée et mousse de lait
Attention : super plan terrasse, face aux jeux d’enfants et aux serres 19e siècle du splendide Jardin des plantes, pour ce petit café-resto orchestré avec brio par Elsa Nuvoli, cheffe et patronne. On vient aussi pour l’ardoise du marché tout en fraîcheur, à base de produits locaux et de saison, souvent bio, qui décline des plats simples, goûteux et bien exécutés, avec option végétarienne. Desserts alléchants, salon de thé en journée, comptoir à glaces aux beaux jours. Réservation nécessaire.
Carpaccio de betteraves fumées, mousse de chèvre cendré,
croustillant aux noix
Travers de porc caramélisés au gingembre et au soja, purée de carottes aux épices douces, yaourt au sésame et chou rouge croquant
Cheesecake à la vanille et lemon curd
Relooké en espace chic à la déco ultraléchée (rose poudre et doré, courbes, velours, tables marbrées, belle verrière), le Café des Expos, repris par la famille Pérou, enflamme les gourmets. Menu resserré ou à la carte, on retrouve en version néobrasserie la patte inspirée de Mathieu Pérou et son sourcing exigeant, sous la lame de la cheffe Clémentine Lecommandeur. Côté salle, Pierre Lochu et son équipe accueillent impeccablement.
Œuf mimosa césar
Volaille aux épices, purée de pommes de terre, jus de volaille
Praliné cacahuète, cannelle, glace caramel
Décor majestueux pour ce café niché au sein du musée d’Arts, orchestré par l’étoilé Éric Guérin (La Mare aux Oiseaux). À l’univers duquel le talentueux chef Thibaut Sohier initie les visiteurs (et les gourmets !), interprétant avec vivacité une partition créative et graphique mettant en valeur d’excellents produits. Chacun y trouvera sa formule : bistrot le midi, goûter (jeux à disposition), afterwork le jeudi, brunch (pris d’assaut) le dimanche. Carte des vins et boissons futée.
Gravlax de lieu, crème de chou-fleur, vinaigrette pomme et mâche
Saint-Jacques, duo pavé de pomme de terre-poireau et son beurre nantais
Dôme poire-hibiscus
Il y a comme un air de vacances, le long de la Loire, à Indre ! Ce troquet ouvert par Sabrina Clochard (également en cuisine) ravit les habitués de sa cuisine sans chichi (à prix doux) le midi et de glouglous bien pensés accompagnés de grignotages le soir. Convivialité garantie, notamment le dimanche où l’on s’y installe après avoir fait ses emplettes au marché voisin. Plats et quilles disponibles à emporter. Sympathique cour extérieure.
Carpaccio de betteraves nouvelles, mousse de chèvre frais, noix
Boulettes de bœuf à la ricotta, crémeux de patates douces, sauce yaourt et dukkah
Tarte « Key Lime Pie »
Dans un quartier en pleine mutation, entre l’ancien MiN et le nouveau CHU, direction l’Argentine pour découvrir l’un de ses totems : les empanadas (petits chaussons fourrés). Elles y sont déclinées en version salée ou sucrée, à la viande, au poisson ou végétariennes. Le chef propose aussi à la carte des plats classiques ou voyageurs, entre Nantes et le reste du monde. Autant d’alternatives réjouissantes qui méritent le détour.
Velouté de carottes au gingembre, amandes grillées et pousses de poireaux
Conchiglionis farcis blette et ricotta, sauce tomate
Entremet vanille et ananas, biscuit streusel
Sur la place Canclaux, qui devient décidément de plus en plus gourmande, Les Cancans incarnent une sympathique petite adresse de quartier. Dans un cadre particulièrement cosy, on déguste une cuisine fraîche et savoureuse. Le midi, carte courte et plat du jour efficace. Le soir, à l’heure de l’apéro, proposition de tapas maison et grignotage à savourer en compagnie d’un bon muscadet. Agréable terrasse ensoleillée.
Saumon gravelax, crème aigre à l’aneth, blinis
Blanquette de veau traditionnelle, riz
Mousse au chocolat noir, poivre et gingembre
Ce bistrot de quartier dans lequel officie Louis-David Hatte ne désemplit pas : on s’installe toute la journée à deux pas de la place éponyme pour déguster sur la terrasse (ou dans les mignonnes salles) de bons classiques du genre, mitonnés avec des produits de saison – les œufs mayo ont déjà leurs fans ! Le soir, des assiettes partageuses débarquent pour l’apéro. On rince le tout avec des quilles nature et on repart avec un sourire aussi grand que celui de la belle équipe.
Œufs mayonnaise
Chou farci
Paris-Brest
Avec son coquet bistrot à une tête du stade René-Massé, Caradec Boscher et son équipe au top ensoleillent la gastronomie sébastiennaise. Leur envie solidement chevillée : faire plaisir à tous, sans rien lâcher sur la qualité. Pari réussi : on se régale d’une cuisine juste, franche et fraîche, mitonnée avec des produits du marché, sélectionnés avec exigence sur les meilleurs étals. On vient aussi pour l’ambiance conviviale, les terrasses et leurs bananiers, et l’accueil à l’écoute et très pro.
Gaspacho de courgettes et petits pois à la menthe, glace chèvre, tuile parmesan
Cannelloni aux épinards, chou-fleur, ricotta, crème d’ail confit
Meringue pochée, pommes fondantes au miel, crème anglaise au cidre
Décor idyllique en bord de Sèvre Nantaise pour ce bar-resto à l’esprit guinguette (où l’on peut aussi dormir). On y profite d’une ambiance conviviale, dans la salle à la déco léchée (grands rideaux bleus, miroirs, mobilier dépareillé, verres colorés) ou sur la pimpante terrasse (parasols, chaises et transats bigarrés). Côté cuisine, tout autant de couleurs dans les assiettes fraîches et travaillées du chef Sullivan Frechet. Jolie carte de vins, bières, softs, souvent locaux et bio. Réservation conseillée.
Tagliatelles d’encornets, bouillon miso, chou et katsuobushi
Œuf pané et bouillon de céréales à l’ail noir, chapelure d’herbes et herbes fraîches
Royal choco-caramel et praliné
Dans cette maison aux murs rouges reçoivent sur deux étages Benoît et Anne-Françoise Arbouin, l’un aux fourneaux, l’autre aux flacons. En bas, dégustation de menus imaginatifs à tendance gastronomique, à base de produits frais ; en haut, grignotage plus décontracté de planches, tartines et salades. Pour accompagner tout cela, faites confiance aux conseils avisés de la sommelière pour choisir un verre (ou plus si affinités) parmi plus de 300 bouteilles sélectionnées avec passion.
Ravioles d’araignée et ricotta crème aux algues
Rouget barbet et seiche au vin rouge
Crémeux chocolat caramélia, sel de Millac et cerise amarena
À la fois épicerie fine bien sourcée, superbe cave très voyageuse, lieu de partage autour du vin et restaurant atypique, le fief (scénarisé avec brio) du sommelier d’élite Olivier Hodebert (finaliste Meilleur caviste du monde à deux reprises) ne laisse pas de marbre. Assis à l’une des tables disséminées dans ce joyeux dédale, on profite d’une cuisine de marché et de saison fraîche et directe, inspirée par les derniers arrivages de beaux flacons. Évidemment, excellents accords mets-vins.
Rillettes de sardines de Saint-Gilles et son pesto à la mâche nantaise
Volaille cou nu de Goulaine, sauce langoustine
Tatin de pommes et son crumble au Petit LU
Elle a tout bon, la table engagée de Séverine Figuls ! D’abord, un doux mélange bien hygge de tables de bois, coussins à motifs et pierres grattées. Ensuite, des assiettes composées, plat du jour et tapas, le tout inspiré, coloré et savoureux – avec option végé, vegan, sans lactose, sans gluten, pour le bonheur de tous. Enfin, une éthique au top : appro ultralocal et souvent bio, frigo solidaire pour partager ses denrées avec les plus démunis, cafés suspendus, lutte contre le gaspillage alimentaire… Chachapeau bas !
Accras végétaux aux algues et sauce béarnaise végétale aux mogettes
Risotto vert : duo riz-quinoa aux poireaux, jeunes pousses d’épinards et cébettes, huile d’ail des ours et graines de courges torréfiées
Fondant chocolat, caramel de Muscovado, granola de graines et flocons d’avoine
Il faut pousser la porte un peu résistante de ce troquet de quartier à la longue histoire, au look désormais rétro-bohème (comptoir carrelé « métro », tapis persans, mobilier bistrot, plantes vertes…) ! Au programme : léchage de babines avec la cuisine créative et fraîche, colorée et voyageuse, goupillée par le chef franco-brésilien Igor – avec option végé. Adorable petite arrière-cour verdoyante, accueil avenant et très pro de Camille, tenancière souriante de cette charmante adresse.
Aubergine rôtie au miel et au miso, halloumi grillé, salade
Magret de canard façon larme du tigre, légumes à l’asiatique, cacahuètes et herbes fraîches
Financier à la banane, glace vanille, caramel au beurre salé, brisures de spéculos
Sur la route du vignoble nantais, chic, confort et nappes damassées pour ce restaurant adossé à l’hôtel Kyriad de Bouaye. Dans l’assiette, la cuisine française bien faite du chef Sylvain Philippe, esprit bistrot à tendance gastro, à base de bons produits en très court circuit – à marier à l’une des bouteilles de la consensuelle carte à boire. En prime, l’accueil très efficace et dynamique, et une jolie terrasse.
Œuf parfait accompagné de poitrine de cochon breton confite, espuma d’emmental français et croustillant de blé noir
Côte de cochon de Vendée, déclinaison de carottes et jus corsé à la sarriette
« Le rocher d’Avaux »
Dans leur repaire rétro débordant de bouteilles, Christophe et Véronique François jouent avec brio et passion leur jolie musique bistronomique de copains. Lui s’amuse à concocter des menus mystères gourmands, fins et vifs, autour des bonnes choses choisies avec soin sur les meilleurs étals nantais. Elle tire-bouchonne avec grâce pour faire découvrir les étiquettes réjouissantes de sa carte des vins pléthorique et très nature. Le tout avec une hospitalité sincère et joyeuse : on reviendra.
Pâté en croûte canard, pistache, ris de veau, foie gras et cochon
Mulet de nos côtes, émulsion carotte-citron et légumes de saison
Mousse chocolat noir, caramel demi-sel, granola, sorbet yaourt et gel citron
Les deux Benjamin (aka Benji et Benjoux) réunissent avec énergie et jovialité copains, habitués, étudiants dans leur bastringue rustico-industriel aux trois salles en enfilade. Côté fourchette, une cuisine bistrotière simple et bonne, bien exécutée, au léger prisme viandard. Côté verre, on pioche avec bonheur dans la carte de pifs très bien pourvue. Le soir ou en afterwork, canailleries à la carte (planches, fruits de mer). Ambiance à la bonne franquette, petite terrasse.
Crème Dubarry, lard fumé, œuf poché et éclats de noisettes
Tataki de thon et wok de petits légumes, sauce curry-coco
Mousse au chocolat maison, caramel au beurre salé
Une institution nantaise depuis 1895 que cette brasserie au superbe décor Art nouveau (banquettes, faïences, miroirs et sculptures…), qui respecte les canons du genre : carte de grands classiques, superbes plateaux de fruits de mer, vins éblouissants, nappes damassées, gilets de garçons de café, service continu de potron-minet jusqu’à tard… On s’y attable à toute heure pour profiter de cette atmosphère unique, et, aux beaux jours, de l’agréable terrasse.
Saumon fumé, crème légèrement acidulée et pain de pays toasté
Tartare de bœuf français, tranché au couteau et préparé à table
Profiteroles et fontaine de chocolat
Sur deux étages et quatre salles au décor indus chic (grandes tables, lampes basses, pierres apparentes, miroirs, majestueux comptoir), ce restaurant de Trentemoult à portée de Navibus propose de bons classiques de terre et de mer, entre bistrot et brasserie. Côté verre, une ample carte des vins pour tous les goûts. Sans oublier bien sûr la vue sur Nantes et la Loire. Réservation conseillée pour cette institution, notamment aux beaux jours pour la terrasse les pieds dans l’eau.
Asperges blanches, Lardo di Concice, émulsion au parmesan, jaune d’œuf séché, sauce hollandaise au miso
Pavé de sandre grillé à la plancha, risotto en duo d’asperges, beurre blanc nantais
Le choux pécan, noix de pécan, ganache à l’amande, praliné de noix de pécan
Sur une placette croquignolette du joli bourg du Cellier, cet ancien hôtel accueille avec standing promeneurs des bords de Loire et habitués, côté terrasse sous le pin parasol ou côté vaste salle aux belles pierres grattées. La cheffe Nathalie Ciesielski amadoue les papilles avec une gourmande cuisine classique revisitée (produits locaux et de saison, accents de bords de Loire). Son mari, Arnaud, en salle et au tire-bouchon, propose une carte des vins sérieuse. N.B. : Menu végétarien.
Nage de brunoise de légumes au curry rouge et gambas
Carré d’agneau rôti au four et légumes de saison
Tarte fine aux pommes et son crumble
La centrale néocrêperie de Nicolas Roure est un incontournable des carnets d’adresses avertis. En cause, ses addictives et inventives (ré)galettes : moelleuses et croustillantes, faites maison jusqu’à la chantilly, avec des produits du cru bien sourcés, souvent bio. À boire, une carte de cidres serrée mais bien pensée. Service dynamique et attentionné, dans un décor scandi dépareillé qui casse les codes du genre. Et un joli coin épicerie.
Salade aux noix
Sucré-salée : andouille de Guémené, pommes, crème fraiche et noix
Blé noir, confiture d’oranges, chocolat et glace pain d’épice
Derrière une façade très rouge d’une grande rue rezéenne, le Périgourdin Damien Garcia (aux fourneaux) et Laure-Anne (au service), étonnent leur monde avec une cuisine semi-gastronomique bien sentie, 100 % faite maison (y compris les glaces et le pain). Mieux que le décor, l’assiette, connectée aux saisons et à la technique maîtrisée, ne laisse pas les papilles indifférentes. Avec en prime un service tout en douceur et attention. Jolie petite terrasse arrière.
Saint-jacques snackées, poireaux confits puis grillés, gel citron-menthe
Noix de basse côte de bœuf fumée puis grillée, rosace de pommes de terre farcie à la confiture d’oignons rouges et jus de bœuf
Barre chocolatée façon Snickers
Embarquement immédiat pour une aventure gourmande dans cette crêperie toute nippée de bleu et blanc, avec aux murs des planches du mystérieux marin Corto Maltese. Au menu, concocté par Pierre et envoyé avec le sourire par la capitaine Roselyne Arnou : de bons classiques de sarrasin et froment (farines toutes deux bio et bretonnes), croustillants, et généreusement garnis de produits du cru. Ambiance familiale, petite terrasse sur rue.
Galette beurre
« La galette du curé »
Crêpe « Lulu la Nantaise »
Moelleux ou croquant ? L’emblématique Heb Ken remporte le match du fondant, en un ardent hommage à la crêpe bretonne perpétué depuis plus de 40 ans. Les rozells y tournent sans discontinuer, avec savoir-faire, pour sortir ces cajoleries authentiques, au sarrasin ou au froment bio, garnies de produits du terroir. L’après-midi, la salle cosy (murs bleus et jaunes, papier fleuri, banquettes velours) mue en salon de thé aux alléchantes pâtisseries (sur place ou à emporter). Service efficace, miniterrasse.
Galette de blé noir au beurre salé
Galette « Heb Ken »
Crêpe au chocolat grand cru 70% bio
À rebours de la fable éponyme de La Fontaine, Julien et son équipe réconcilient ventres affamés et oreilles exigeantes. Dans leur crêperie lookée façon bistrot vintage (tables en bois, comptoir cuivré, miroirs, canapé velours), ils déclinent, sur une chouette playlist, des dentelles de sarrasin ou froment bien croustillantes, classiques ou créatives, garnies de bons produits frais. Sans s’arrêter là : le samedi, la belle carte à boire et picorer invite à se poser pour un verre toute la journée.
Galette saucisse tranchée à partager
« Pourlette » : andouille de Guémené-sur-Scorff, chèvre, pommes cuites, salade aux noix
« Barbara » : chocolat beurre salé, noix, amandes, glace sarrasin, chantilly
Sous les avions, la ferme ! Dans cet ancien corps de ferme proche de l’aéroport de Nantes, un magasin de producteurs bio, une ferme pédagogique (jardin, poulailler, bergerie)… et ce restaurant à l’esprit auberge rustique, qui sert sans chichi une cuisine paysanne fraîche et bien exécutée, rendant hommage aux excellents produits fermiers du magasin, son principal fournisseur. Très agréable terrasse en bois, service sympathique et jolis vins de producteurs.
Cocotte de pintade fermière aux légumes de saison
Kouign Amann aux pommes
Dans le quartier du Bas-Chantenay, Edo transporte les gourmets au pays du Soleil-Levant pour déguster makis et sushis de première qualité, préparés à la commande, derrière le comptoir. Ici, l’approvisionnement est particulièrement soigné et le plus souvent indiqué sur la carte. Deux menus au choix : NAMI pour les poissons « classiques » et JYÔ pour les plus « nobles ». Réservation vivement conseillée, petite salle de 18 couverts uniquement.
Soupe miso
Découverte jyô
Daïfuku mochi
À la barre de ce resto de poche cosy et intimiste, niché au fond d’une courette à deux pas de la place Viarme, Elena Solorzano et Maxime Robinet. Lui, derrière ses micro-fourneaux sous escalier, cisèle des assiettes bistronomes bien maîtrisées, à base de beaux produits du cru, sous les yeux des gourmets affamés. Elle, sommelière pointue aux racines mexicaines, sert avec peps et sourire les nectars de sa sélection très personnelle, dans de sublimes verres qui donnent le ton.
Déclinaison de céleri, en purée, confit, en mousse, en tartare avec sarrasin torréfié et persil, jus de céleri branche- pomme verte-gingembre
Suprême de pigeonneau, samossa d’abatis, estragon et citron, pulpe de carottes fumées au foin, purée de topinambours, jus corsé de pigeonneau
Tartare de mangues, coriandre et piment, yuzu curd, siphon baie de Timut et meringue fine au citron vert
Bien cachée dans son impasse secrète à deux pas de l’île de Versailles, la trattoria aux belles voûtes de pierre de Jonas « Guiducci » Le Fillastre envoie nos papilles époustouflées en orbite du côté du Latium. Au programme, sous la houlette du chef Eliott Savarin, de fabuleux produits artisanaux, italiens et ligériens, combinés dans des assiettes à l’esthétisme travaillé. S’y ajoutent une élégante sélection de bouteilles et, pour prolonger le voyage à la maison, l’excellente épicerie.
Fenouil, oranges sanguines, olives Taggiasche, siphon parmesan, crumble parmesan
Poulpe breton grillé, crème de topinambours, puntarelle sautée alla Romana
Tartelette à la bergamote, crémeux bergamote, gel citron, granité au limoncello
Aux portes de Thouaré-sur-Loire, derrière une devanture rouge, une adresse plaisante (fauteuils en cuir gris, bois, petite terrasse) qui réjouit les habitués. Le programme du chef Nicolas Neck ? Une cuisine traditionnelle colorée, à base de produits frais travaillés avec attention, et des propositions qui changent chaque semaine. Mais encore ? Cartes des vins soignée, bières locales et de microbrasserie, service charmant, tarifs très accessibles et menus à emporter.
Raviole de gambas nantaises, écrasé de panais et son bouillon
Noix de Saint-Jacques au beurre blanc infusé à l’oursin
Croustillant aux deux chocolats de la maison Valrhona
Façade vert d’eau, boiseries d’ancienne pharmacie, mobilier bistrot, esthétique céramique : c’est le décor du petit paradis imaginé par Marine Coëspel sur la butte Sainte-Anne. La jeune cheffe excelle, avec des assiettes très maîtrisées, locales et de saison, osant des saveurs inédites et très convaincantes. On s’y pose aussi pour un sulfureux goûter ou le brunch dominical, pour lequel la réservation est fortement conseillée.
Raviole de betteraves, mousse de chèvre au miel, caramel au balsamique et wasabi, pickles de betteraves
Risotto de sarrasin aux salicornes, poireaux brulés, sauce acidulée aux agrumes, marmelade de citron, salicornes
Macaron chocolat-kiwi, confit kiwi-gingembre, crumble chocolat-piment, coulis kiwi
À la pointe ouest de l’Île, une cuisine sans frontières ! Alice (au service) et Emmanuelle (aux fourneaux) accueillent des personnes réfugiées dans leur restaurant de formation et facilitent leur intégration par la cuisine. L’occasion de se régaler de nouvelles saveurs et plats généreux, certains signés par les apprentis de passage. L’ambiance y est lumineuse, tout comme le lieu. Et on s’y rend du matin jusqu’au déj, et même au-delà, autour d’ateliers qui rassemblent (cuisine, artisanat).
Butternut rôtie, labneh, pesto basilic, graines de courge aux herbes
Boulettes de bœuf façon kefta, sauce tomate au zaatar, polenta crémeuse, légumes rôtis
Sablé cardamome-pistache, crème montée fleur d’oranger, fruits de saison rôtis
Dans ce bistrot tout de bleu et bois vêtu, à deux pas de la rue des Chalâtres, les habitués, voisins, et les autres viennent se poser pour un café, une bière, ou pour le choix à l’ardoise de bons classiques, frais et savoureux, concoctés par la cheffe Élodie et envoyés chaque midi par Stéphanie et Valérie. Accueil simple et souriant. Terrasse sur la charmante petite place aux beaux jours. Tapas maison les jeudis et vendredis soir !
Tatin d’échalotes, mousse de chèvre
Gravlax de bœuf, caviar d’aubergines, rösti de pommes de terre et roquette
Cake noisette, crémeux citron et noisettes caramélisées
Au cœur du bourg de Couëron, une table valeur sûre : celle des Morbihannais Solenn et Jérôme Evain, qui réjouissent les habitués avec une cuisine traditionnelle braquée sur le terroir (viandes bio de leurs frères bretons, légumes et fromages principalement couëronnais…). Des menus classiques bien exécutés que l’on dégustera côté salle (pierres apparentes, ambiance feutrée) ou dans la jolie cour, accompagnés d’une bouteille de l’étendue carte des vins. Service spontané et attentionné.
Gaufre de pommes de terre au tartare de poisson de la Turballe, mousse raifort
Tourte de volaille de Challans au jus brun truffé
Pavlova à la déclinaison d’agrumes, sorbet mandarine
Aux manettes de ce bar à copains, où le Tout-Chantenay s’ambiance joyeusement, une flamboyante équipe composée de Pierre, Anouk et Sinclair. Le midi, carte serrée royalement fricotée, façon bistrot, le tout frais et fait maison. Le soir, de joviales tapas accompagnent les verres et bières piochés dans la cave bio bien pensée. Jolie cour-terrasse, charmante déco vintage récup.
Croq’brie noix et pousses d’épinard
Gnocchis sauce butternut-parmesan, chorizo grillé, stracciatella et roquette
Moelleux poire, pépites de chocolat, chantilly tonka
La nouvelle et tant attendue adresse de Sarah Mainguy ! Niché au 6e et dernier étage d’un immeuble contemporain, ce restaurant-jardin propose une expérience unique à Nantes. Par le cadre et la vue inédits d’une part, mais avant tout par la cuisine très personnelle de cette jeune cheffe qui donne une résonance nouvelle aux meilleurs produits nantais, particulièrement ceux de sa complice maraîchère Alice Ménard. Service élégant et chaleureux, accords liquides au diapason… Mérite l’ascension !
Asperges blanches grillées, jus tournesol, huile de charbon, crème de sarrasin, cameline
Pigeon grillé, dashi de pigeon, bouquet de cima et encre d’algues, cuisses farcies aux abats et algues grillées au barbecue
Tarte au vinaigre de fenouil, neige de gwell
Avis à tous les parents et leurs bambins désireux de partager un repas en toute convivialité : Les Gamines sont là ! Constance Desmants et Gaëlle Neri ont ouvert ce café-cantine singulier, adapté aux plus petits estomacs sur pattes comme aux plus grands. Au menu, bruschetta et deux plats (dont un végé) qui changent tous les jours, et sont également disponibles en version réduite. Coin jeu dédié et accueil aux petits soins. Programme mensuel d’ateliers pour toute la famille.
Velouté potimarron-gorgonzola
Poulet croustillant, shiitake, nori, nouilles
Café gourmand : mini brownie, mini tiramisù, amaretti
Gasparelli est la bonne tablée d’un lieu de vie qui mêle également un hôtel écoresponsable, un café et une épicerie : Le Lieu-Dit. Véritable place de village, il permet de profiter, à toute heure et tout au long de la semaine, d’un cadre chaleureux et coloré (Toqué Frères). On s’y régale de pizzas napolitaines et de plats du jour bien pensés. Cour intérieure et brunch du dimanche à ne pas louper. Réservation recommandée.
Camembert rôti au miel
Pizza « Gasparelli »
Gâteau aux amandes
Jérémy Dechoux récidive avec son 2e antre des trippantes napolitaines joufflues (briques de terre cuite, plafond citronnier, lampes guinguette), honorant cette fois sa nonna. Les pizzaddicts impatients y retrouveront les fondamentaux exigeants de chez Vincenzo (produits bien sourcés, pâte au levain bien fermentée, cuisson express au bois de hêtre dans le superbe four estampillé Graziella…). Plus quelques exclus : calzone, 4 formaggi, pistacchio e mortadella… et une grande terrasse !
Burrata de saison
Pistacchio e mortadella
Tiramisù
Le pitch de ce resto authentique et sans chichi au cœur de Saint-Julien-de-Concelles ? La grillade bien sûr, aux sarments de vigne s’il vous plaît, bronzée dans la vaste cheminée sous les yeux des convives. Le paradis des barbacophiles donc, mais pas seulement : la carte ripailleuse offre aussi de rustiques petits plats mitonnés, sans oublier, en saison, la pêche de Loire bien accommodée (lamproie, anguille, grenouille…) et les frites maison. Avec ceci, un accueil fantastique d’attention.
Terrine du chef
Côte de bœuf
Tarte tatin
Elle tient bon le cap, la pépite discrète de l’Audiernais Jérémy Guivarch ! Entre pierres grattées, bois blond et bleu (outremer évidemment), on s’y délecte d’une cuisine vivifiante, mariant avec instinct terre et mer. Assiettes stylées, cuissons justes, associations audacieuses – et produits remarquablement sourcés (à noter : poissons de ligne exclusivement, engagement Ethic Ocean). En prime, des bouchons bien aguichants et un service calé et bienveillant. À ne vraiment pas manquer !
Lieu jaune de ligne confit de Noirmoutier, laitue de mer, cima
Barbue de ligne d’Audierne, betterave fumée, ail des ours, bergamote
Chocolat, chèvre, persil
Reconversion réussie pour Carolina et Margot Schioppa-Thievet, aux manettes de ce bistrot à l’identité vernienne assumée (bleu et doré, motifs Belle Époque, poulpes et autres créatures marines, antique phono…). Dans l’assiette, jolie et colorée, de bons produits du cru, cuisinés sous influences, notamment d’Italie et du Japon : épices, condiments exotiques, associations séduisantes, pour un résultat miamesque. Avec ceci ? Une référence de la courte carte locale ou un bon thé, et un service charmant et attentionné.
Saint-Jacques snackées, crème iodée au satay, tuiles de riz soufflé et pickles acidulés
Paleron de bœuf de Bretagne braisé, jus corsé au dashi de bonite, assortiment de légumes et purée de saison, sabayon au yuzu
Chou craquelin au sésame noir et chocolat, compotée pommes-poires au poivre Budo Sansho
Sobriété chaleureuse et naturelle (bois, cuir, pierres grattées, le tout vêtu d’ocre, gris, crème) : on se sent bien à la table élégante d’Anne-Lise Genouël (ex-Apicius, l’U.Ni, Frères Ibarboure…). La cheffe déride les papilles avec ses assiettes d’orfèvre un brin décoiffées, pleines d’idées pétillantes, mettant à merveille le produit (local bien sûr) au centre. En prime, sélection avisée de quilles dont beaucoup en bio, et service sincère et attentionné. N.B. : Cave et épicerie à emporter.
Saint-Jacques, carottes, moutarde et cacahuète
Mignon de porc, asperge, fraise et lard de Colonnata
Pomme, rose et piment
Dans son bistrot de la rue Saint-Léonard, à la déco très épurée, Sylvain Le Bras, formé à de prestigieux fourneaux, ficelle une cuisine du coeur tout en simplicité. Si le lieu se veut sans étiquette, les gourmands ne s’y trompent pas et tiennent en haute estime ses assiettes fraîches, concentrées sur le produit, à la technique maîtrisée et l’esthétique travaillée. Pour arroser ces agapes, l’embarras du choix de belles bouteilles.
Foie gras maison parfumé au Cointreau, coulis de kumquats, gel de verveine et baies roses, brioche à la fleur d’oranger
Paleron de bœuf braisé au citron confit et épices douces, carottes rôties au miel de châtaigner, purée de pommes de terre fumée, coulis d’olives noires, pommes paille
Poire rôtie au tamarin, ganache de chocolat Dulcey, chantilly à l’amande amère, crumble au cacao et glace à la fève tonka
Après quelques années à Minorque, Albert Riera (ex-second d’Éric Guérin) et Émilie Gosselin, catapultent les heureux gourmands de Chantenay outre-Pyrénées. Au menu de leur fringant bistrot (pierres grattées, parquet, comptoir carrelé, motifs floraux…) : cuisine bistronomique de marché le midi, salivantes paëllas et assiettes partageuses le soir, le tout savamment ibérico-twisté. Dans le verre, des pépites souvent bio d’ici et d’Espagne – et une superbe collection de vermouths. Accueil chaleureux et très pro.
Tortilla de patatas et oignons caramélisés
Poulpe grillé et crème curé nantais
Xurros et ganache chocolat
Découverte, plaisir et partage : c’est le leitmotiv de Jean-Charles Cauquil, ex-toque de belles maisons (Bristol, George V, L’Alchimiste à Nantes), qui a pris les commandes fin 2019 de cet ancien resto ouvrier. Ça donne des assiettes de retour du marché tradi-créatives, jolies et savoureuses, aux cuissons précises et belles associations. Tout ça à un excellent rapport qualité-prix, face à la Loire ! Option veggie sur demande, accueil avenant, carte des vins courte mais percutante.
Pâté croûte, canard et foie gras
Rognons de veau flambés au vieux madère
Cheesecake, caramel au beurre salé
Lamaccotte a la cote… et on sait pourquoi ! D’abord, l’univers cosy trendy (pastels verts et roses, terrazzo, banquettes arrondies) imaginé par Guillaume Maccotta, hôte de ces lieux. Ensuite, l’élégance des assiettes sémillantes de Maxime Fillaut (La Mare aux Oiseaux, Le Clarence) : une cuisine de partage et de découverte, honorant d’excellents produits de saison, pimpée par des clins d’œil so british. Enfin, l’accueil attentionné et chaleureux et la superbe sélection de vins bio et nature.
Au gré de la pêche, chou-fleur cru, feta, vinaigrette à l’orange, râpé de poutargue
Agneau petit Breton rôti au piment d’Espelette, purée de carottes à l’olive Taggiasche et chimichurri à la menthe
Parfait glacé à la Reine des prés, miel de fleurs et marmelade au citron, sablé sarrasin et fruits secs caramélisés
Les audacieux qui poussent la porte de cet ancien relais de diligence sur la route de Clisson seront récompensés ! Le credo du chef Olivier Giraudet, passé par de grandes maisons : sublimer, avec inspiration, technique et subtilité, d’excellents produits locaux et de saison. De quoi réjouir les palais et les yeux des gourmets. Si on ajoute un accueil feutré et professionnel et une sélection de belles bouteilles : au final, un très bon rapport qualité-prix !
Tartare de Saint-Jacques aux huîtres et granny smith, émulsion lait ribot à la laitue de mer de Bretagne et son crackers au beurre de ciboulette
Filet de rouget barbet poêlé à l’origan, risotto de céleri boule et ses gnocchis, sauce coquillage au parfum de beurre fumé à l’encre de seiche
Citron en trompe-l’œil, marmelade yuzu aux fruits exotiques, streusel au chocolat et biscuit moelleux au praliné
Depuis la cuisine ouverte de son antre de la rue Fouré, où il embroche et rôtit volailles, cochon et agneau avec virtuosité, l’avenant Thierry Lébé cajole les amateurs de belles chairs. Mais le chef, ancien de tables réputées (Drouant, Coq Rico…), et sa joyeuse équipe ne s’arrêtent pas là, mitonnant une cuisine bistronomique généreuse et précise, aux accents de sa Gascogne natale. Ambiance souriante et conviviale.
Couteaux et chorizo à la plancha, jus au vinaigre de Xérès
Suprême de poulet jaune français, croustillant de langoustines, gnocchi à l’encre de seiche, mousse de crustacés
La tarte au chocolat 72% et son sorbet, noisettes, macadamia, noix de cajou caramélisées
Dans cette vaste ex-usine d’huile relookée avec brio – avec vue magnifique et terrasse sur la Loire, se brassent désormais des mousses artisanales de renom. Après une déambulation quai des Antilles et la traversée en Navibus, on s’y requinque d’une formule façon pub (pulled pork burger, fish and chips…) ou on savoure un plat de brasserie bien travaillé (le midi en semaine uniquement) – à moins de préférer tapasser. À boire : au choix pinte maison (ou invitée), tout droit tirée d’une des immenses cuves – ou un autre breuvage de la carte. Le tout dans une ambiance familiale (festive en soirée).
Arancinis au poulpe
Le bœuf sarrasin et ses shiitake
La brioche perdue
Une crêperie minuscule en plein Bouffay qui ne désemplit pas, et pour cause ! Les galettes y sont délicieuses et généreusement garnies de préparations parfois classiques, mais souvent très originales. Côté sucré, les crêpes ne sont pas en reste avec des propositions gourmandes et inattendues. Cette adresse fait partie des secrets bien gardés des Nantais… Venir tôt, car sans réservation.
Galette beurre
« La Cueillette » : Saint-Nectaire fermier, champignons bruns cuisinés à la crème, au parmesan, épinards au Cognac, sauce ail et persil frais, œuf bio
« La Prosper » : morceaux de fondant au marron et chocolat, confiture d’oranges amères, glace pain d’épices, sauce et copeaux de chocolat noir
Dans un écrin contemporain sur mesure (velours ocre, bois, béton, briques, superbe cave à vins esprit indus en métal et verre…), Ludovic Pouzelgues cisèle, avec sa belle énergie créative, des assiettes de haute volée. Voilà des produits magnifiques, transcendés par le savoir-faire et la créativité du chef étoilé : cuissons parfaites, belles acidités, combo pointu d’équilibre et de grande gourmandise. Pour des menus les yeux fermés (midi et soir) qui affolent les papilles. Service précis. Flacons de premier ordre.
Les lames de maquereaux taillées à cru, ail, gingembre et ciboulette
Le rouget laqué au beurre pimenté et ail noir
Pois chiche, coco, coriandre
Cette table voyageuse met le cap à l’est pour une belle découverte de la gastronomie slave : Russie évidemment, mais aussi Arménie, Géorgie, Ukraine… Tout un univers, du décor (planisphères du voyage de Michel Strogoff, photos d’époque, objets d’artisanat, matriochkas…) à l’assiette, dépaysante et savoureuse. Le verre n’est pas en reste : épatants vins géorgiens et sublime sélection de vodkas. Le tout dans l’ambiance accueillante insufflée par la famille Amasyan et sa formidable équipe cosmopolite.
Saumon à la russe
Poulet à la Kiev
Medovik
Le pitch est dans le nom : les sœurs Valentin ont ouvert leur bistrot rue Grande-Biesse. Elles proposent une cuisine simple et familiale à coups de grands classiques (œufs mimosa, plats mijotés végés ou carnés), parfois twistés, et toujours servis dans de jolies assiettes chinées. L’ambiance y est conviviale (petites tables de bistrot et grand comptoir). L’approvisionnement local (Sandra et Matthieu Gilbert, Vivien d’Anjou…) est apprécié, tout comme l’accueil souriant.
Œuf mimosa, kari gosse et estragon
Rougail saucisse, riz parfumé et achards de légumes
Pomme de Vertou au four, caramel beurre salé et granola
En bord de Loire, sur l’Île de Nantes, entre le palais de Justice et l’École d’architecture, Macoha évolue entre guinguette chic, bar à vins et cocktails, et table cosy. Dans l’assiette, on vogue souvent vers la Méditerranée à coup de ’nduja et salmoriglio, tout en battant pavillon nantais avec notamment la burrata de la Laiterie Nantaise. La carte fournie propose suffisamment de mets différents pour satisfaire les goûts d’une grande tablée hétéroclite.
Velouté glacé, cosses de petits pois acidulées, menthe, râpé de feta, graines de courges
Poisson du marché, risotto de perles de blé, groseilles, émulsion à l’ail noir, citron confit
Ganache au chocolat lacté et thé earl grey, gavotte croustillante, crumble de cacao
Sur la place Saint-Clair, le bistrot sans façons de Claire-Marie (aux fourneaux) et Eve (au service) accueille pour leur plus grand plaisir les becs fins du quartier – en salle ou dans le tout beau patio ! Au choix le midi, plat du marché ou bò bún suivis de desserts bistrotiers bien gourmands. Le soir, place aux planches partageuses et aux jolies références locales à boire. Le tout dans une ambiance enjouée, en profitant d’une chouette programmation culturelle (concerts, dj sets…).
Œuf mayo aux herbes
Bo Bùn
Tarte poire-chocolat
Une maison, un peu auberge espagnole, à la fois boulangerie engagée, café, petit restaurant du midi et espace créatif où officie, sous la houlette du duo Arlot-Cheng, une équipe cosmopolite accueillant en résidence de jeunes chefs et leur talent, dont la cheffe Louise Dumas. Au menu : des produits ultrasourcés pour décliner pizzas, toasties, buns et de fringantes assiettes du jour. Exquises viennoiseries et pâtisseries, brunch le samedi pour goûter un peu de tout ça.
Velouté d’héliantis
Pasta verde, asperges de bords de Loire, pistou ail des ours-cacahuètes
Tarte hojicha-sarrasinan
Dans son cosy bistrot à mezzanine (esprit contemporain, comptoir à cocktails, fleurs séchées, banquettes à coussins colorés), Martin Davy décoche des assiettes bistronomiques du marché gentiment créatives, aux assaisonnements fracassants, à base de bons produits locavores et de saison. On prend également le temps d’en découdre avec les desserts, extrêmement bien réalisés. Terrasse sympathique, chouettes cocktails, accueil efficace et souriant par la belle équipe.
Œuf parfait, chanterelle, pied-de-mouton, café
Poulpe grillé, crème de hareng, riz rouge, carotte couleur, nori
Pavlova betterave, agrume, poire, balsamique
La Maison Paganelli est le nom d’une maison du village corse de Zicavo, celle de la famille du cofondateur de ce restaurant. Autant dire que le sourcing est pointu et en circuit court pour valoriser au mieux la gastronomie de l’île de Beauté. On y retrouve logiquement de nombreux plats emblématiques, des charcuteries et des fromages, mais aussi une sélection pointue de vins de toutes couleurs. La bonne idée est d’y associer des produits locaux et de faire évoluer la carte selon les saisons.
Soupe à l’oignon à la Corse
Tentacule de poulpe grillé et ses légumes méditerranéens
Moelleux au chocolat et châtaigne corse
Faire plaisir, c’est le mantra du talentueux Léo Huet (aux fourneaux) et du chaleureux Maximilien Degroise (en salle, à la déco vintage élégante). Les mains en or du jeune chef façonnent sous nos yeux des assiettes fracassantes, mettant le produit (ultralocal) au coeur : subtilité et singularité, vivacité et esthétique, un petit twist exotique, tout y est ! Dans le verre, courte sélection de jolies étiquettes bio. Accueil attentif et décontracté. Résa impérative pour cette adresse branchée.
Tom kha kai de coques, épinard, navet cru, huile piment, coriandre
Poulpe, pak-choï, courge musquée et kombu, chimichurri
Meringue et laitue de mer, curd sudachi, seiche, huile d’olive
À la fois resto et bar à la chouette programmation, La Mangouste fait s’attabler tout le quartier dans une ambiance de copains bienveillante. Au menu, une carte bistrotière bien exécutée (en semaine uniquement) mais aussi des pizzas gourmandes pour compléter la carte (week-end compris). Dans le verre, bons cocktails, joli choix de vins, bières locales et bretonnes de qualité. À tester : les soirées concert ou dj set mensuelles.
Asperges blanches, hollandaise à l’orange sanguine, jaune d’œuf confit
Gravelax de cabillaud, mousseline de betteraves, blinis de brocolis, crème montée soja, ciboulette
Crémet nantais maison, mangue fraîche, granola d’avoine, coulis exotique
La belle histoire continue pour la famille Pérou et son superbe manoir ! En cuisine, Mathieu, étoilé en rouge et vert depuis 2021, affole nos papilles en magnifiant des produits triés sur le volet (pêche d’Erdre et Loire exclusivement, potager personnel). Pour des splendeurs d’assiettes, éthiques, sensibles, twistées par des fleurs et herbes sauvages. Tandis que côté salle, sa sœur, Anne-Charlotte (prix Michelin accueil et service 2022), nous fait vivre une expérience simplement incomparable.
Topinambours de notre potager, truffe et cerfeuil
Silure de Loire confit, potagère d’herbes sauvages, beurre blanc au yuzu nantais
Comme une rigolette Nantaise aux poires des vergers Lechat et à l’oseille sauvage
Manoir du 18e siècle, arbres remarquables, terrasse colorée faisant, aux beaux jours, de l’œil aux promeneurs : trio gagnant pour ce café-resto contemporain piloté par Alexandre Muller, au cœur du superbe parc à l’anglaise de Procé. Dans ce décor idyllique, l’équipe ficelle une cuisine locale et de saison, dressée avec soin et bien assaisonnée. À assortir avec une jolie référence de la carte à boire naturophile.
Velouté parmentier, œuf parfait, poireaux frits
Saint-Jacques snackées, mousseline carotte-orange, polenta aux amandes, beurre d’agrumes
Pommes rôties au muscovado, feuilletage, crème anglaise tonka
Dans ce bistrot bleu et bois à deux pas de Viarme, deux copains, Clément et Maxime, cultivent brillamment le meraki (amour, passion et créativité en grec). Et jouent avec brio la carte de la haute valeur végétale (légumes de la Ferme du Bois des Anses). Résultat : des assiettes fringantes et élégantes, aux cuissons justes, qui affolent les papilles en osant des alchimies (d)étonnantes. Jolie sélection de vins bio et nature. Côté comptoir (sans réservation) ou salle, service accueillant et décontracté.
Carottes et crevettes nantaises
Un poisson, sauce bourguignon
Kiwi et Osaka
Un vent de Californie souffle sur la façade bleu mer de ce nouveau bistrot du quartier Champs de Mars. Depuis sa cuisine ouverte, Adrien Queeny, le chef franco-américain, propose une cuisine aux inspirations diverses (créole, asiatique, latine) et aux produits frais. Dans le verre, une sélection de vins bio et biodynamiques tout droit chopés dans de petits domaines du coin ou plus loin. Carte du moment selon l’envie et petites assiettes à partager le soir.
Cannette / poireaux / betterave
Ribs / patates douces / blettes
Pavlova / cédrat / orange sanguine
Trio gagnant annoncé : François Rouillé, Maxime Delalande et Julien Moniz ont ouvert ce bar à vins où la cuisine de comptoir triomphe. Le premier dégote de belles quilles nat, tandis que les deux autres s’affairent aux fourneaux. La déco est soignée, tout comme les assiettes à partager dont on salue la maîtrise. Voisins du marché de Talensac, on peut les y croiser faire leurs emplettes et compléter un sourcing de qualité (Ferme du Bois des Anses, Océan et Fraîcheur…). Pas de réservation.
Tatin d’échalotes, crème crue au miso
Merlu, jus lactofermenté, chou-rave
Poire, sorbet mizuna
Voyage en Italie depuis Vertou, pour ce restaurant situé sur la Chaussée des Moines. Au menu, de bons classiques transalpins (pizzas, pasta, risottos et autres escalopes milanaises…), servis dans un cadre magnifique. Pour se poser, un décor contemporain aux multiples facettes : les belles salles à l’ambiance cosy, ou les terrasses et la classieuse verrière pour profiter de la vue sublime sur la Sèvre Nantaise. Côté verre, une carte intéressante mêlant bouteilles transalpines et françaises.
Arancini
Ravioles speck et fontina, crème de truffes, carpaccio de truffes
Profiteroles
Au démarrage, OBBO s’était spécialisé dans les desserts à l’assiette réalisés par Antoine Gaudin (ex-La Marine, Pickles) et leurs accords liquides proposés par Guillaume Claireau, sommelier (ex-Pickles lui aussi). Ils ont eu la bonne idée d’élargir leur offre avec des propositions salées tout aussi belles et savoureuses pour des déjeuners et apéros dînatoires. Une proposition unique à Nantes, à tester assurément ! Cours d’œnologie et cave bien remplie.
Shiitake, crème marron, émulsion café
Lieu jaune, patate douce, piment d’Espelette, sauce foin
Épine de pin, sorbet, meringue et caramel fumé
Dans son fief rétrobourgeois (cuir riveté, tables juponnées, lustres et miroirs), David Garrec, chef breton au remarquable parcours, déploie une carte fort poissonnière – mais pas que. Les gourmets s’y délectent dans une ambiance feutrée d’une formidable cuisine de tradition, bien exécutée, aux cuissons exactes et aux vrais beaux jus. Sourcing intraitable, notamment depuis le marché de Talensac voisin, et cave admirable où se côtoient étiquettes de renom et muscadets millésimés.
Noix de Saint-Jacques rôties aux pommes de terre
Pavé de barbue rôti aux coques, jus de coquillages
Pomme confite sur sablé breton, sorbet pomme
Derrière un olivier sur une petite place (avec terrasse aux beaux jours), un charmant resto-épicerie (chaises bistrot vintage, murs vert olive, assiettes chinées dépareillées), format mini. C’est ici que David Gaudou (le beurre) et Marta Belli (l’huile) partagent avec plaisir et maestria une cuisine franco- italienne simple, fine et gourmande. Leur recette gagnante : produits de belles origines (toscane ou ligérienne), 100 % sans gluten, des bouteilles séduisantes et un accueil épatant.
Œuf parfait, mousseline de panais, croquant de sarrasin
Poulpe rôti, pommes de terre nouvelles, mousseline de pois chiches et condiment au citron vert
Torta della nonna
Depuis sa verrière de la rue Fouré, Romain Bonnet ébouriffe la gastronomie nantaise avec sa cuisine engagée. Voilà un univers très personnel, que ce jeune prodige formé dans de grandes maisons a à cœur de partager. Le midi, une proposition très accessible, transcendant tout en panache et légèreté de magnifiques produits du coin. Et le soir, un cap supplémentaire avec les menus mystères et leur enchaînement de fulgurances, qui font se damner les palais les plus exigeants. Service au top.
Steak de tomate Paola rôtie, sureau sauvage préservé et carpaccio de langoustine du Guilvinec
Lieu jaune ikejime confit, navet Tokyo de la fermette du Bois Olive confit au shiso, pêches parfumées au jasmin
Biscuit roulé à la Reine des prés sauvage, sorbet poivron jaune confit et mini maïs confit de la ferme japonaise Yasai
Terrasse en bois ombragée, bassins japonisants, généreuses baies vitrées donnant sur un décor de sous-bois : zénitude assurée à L’Orée du Bois, aux portes de Nantes ! Dans l’assiette, on se délecte de la cuisine classique revisitée, tout en élégance, en finesse et en technique, du chef Patrick Giraux, qui aime mettre à l’honneur les produits nobles du terroir nantais et d’ailleurs. À accorder avec la belle sélection de crus de Loire bio.
Langoustines rôties
Rognon de veau déglacé au Marsala et moutarde au moût de raisin, grenailles sautées
« Le Paris-Orvault-Brest »
Au cœur de la zone industrielle de Sainte-Luce-sur-Loire, impossible de manquer ce bâtiment au ripolinage orange pétant, QG du chef Christophe Landreau. Les habitués ne se lassent pas de sa cuisine de tradition, sincère, bonne et bien exécutée – et pour cause : l’ardoise, saisonnière, change chaque midi selon les arrivages du marché. À cela on ajoute un accueil chaleureux, un service fluide et efficace, un grand jardin et une pergola flambant neuve.
Œuf parfait, maquereau fumé et son espuma
Brick d’agneau de 12h aux fruits secs, jus aux épices douces
Croustillant sarrasin aux fraises
Un aller simple pour Taïwan et sa gastronomie assez méconnue. Ici, on ne plaisante pas avec cette cuisine de haute volée, très savoureuse, qui fait notamment la part belle à l’un de ses emblèmes : les xiao long bao. Ces petits raviolis cuits à la vapeur se déclinent dans de nombreuses versions. D’autres propositions de la carte sont tout aussi alléchantes. Sélection pointue de thés pour accorder parfaitement ces mets. Service attentionné et de bon conseil.
Kimchy royal
Xia Long Bao
Tea-Ramisu
Invitation au voyage dans ce restaurant de quartier, à la déco sobre façon bistrot et à la charmante microterrasse. Le chef Victor Coque, né dans la Cordillère des Andes, officie sous nos yeux avec pour mot d’ordre : une cuisine qui « prend soin ». Sous influence équatorienne, ses assiettes simples mais bien ficelées, parsemées d’herbes et fleurs du jardin, mettent à l’honneur des produits locaux bien choisis. Voilà une découverte qui requinque !
Ceviche de bar
Encebollado : cuisson à l’étouffée de poisson, oignons, manioc, coriandre
Gratin de pommes, cardamome, mousse de yaourt grec
Voilà 40 ans que, dans leur très jaune trattoria aux tables rapprochées et à l’ambiance haute en couleur, l’adorable famille De Nitto (Anne-Gaëlle au piano, ses parents Anna-Maria et Luigi en salle) expédie nos papilles ravies tout droit vers les Pouilles. Avec de bellissima pâtes fraîches maison, impeccablement cuites, révélées par de sublimes produits transalpins (la burrata !…) bien mitonnés – ainsi que des plats familiaux et d’étonnantes focaccias. Jolie sélection de vins de là-bas.
Carciofo in gambo e burattina
Orecchiette alle cime di rapa
Tiramisù
Au piano de cette cave à manger rue des Hauts-Pavés, Rémi Cueille fignole de jolies assiettes bistronomes, épatamment twistées par des assaisonnements qui pulsent. Côté salle (vert d’eau, quilles à tous les murs), Barbara Coulon agence les meilleurs accords avec ses vins nature et biodynamiques bien sourcés – à déguster aussi au verre, façon afterwork, autour d’une planche partageuse. Ateliers œnologiques deux jeudis par mois.
Crémeux de haricots de Paimpol, chou-fleur rôti et grenade
Poulpe fumé, smash mitraille, brocoli et mayo ail noir
Choux pistache-chocolat en texture
Dans cette vaste maison de maître avec ses quatre salles à manger, Denis Janneau et son équipe vous accueillent avec professionnalisme et bienveillance quelle que soit l’ambiance : dynamique le midi ou plus feutrée le soir. Le chef propose une savoureuse cuisine bistronomique aussi maîtrisée que bien sourcée. Immanquable : l’exceptionnelle carte de vins où figurent les plus grands noms des vignobles français et bien sûr ligériens. Cerise sur le bouchon : une tarification toute douce.
Fricassée de langoustines du Croisic aux légumes primeurs de M. Léauté
Coquilles Saint-Jacques de Locquemeau cuites à l’étouffée au beurre de cerfeuil, purée maison
Mille-feuille caramélisé aux fraises de Bouguenais et mousseline vanille
Dans ce bel espace mixant jaune pop et plantes vertes, tuyaux indus’ et bocaux de légumes, la star, c’est le hot-dog. Mais revisité, 100% fait-maison (du pain moelleux jusqu’au ketchup), à base de produits de qualité et pimpé par des assaisonnements relevés. Saucisse au choix, y compris en versions muscadet et veggie. Mais aussi un petit menu bistrotier franchement bon et, le soir, des tapas extra, à déguster dans une franche convivialité.
Brochettes de Saint-Jacques de Saint-Brieuc, citronnelle, satay, caramel de shiitake
« Kimchi-dog »
Kouign Amann
Les becs fins filent à tire-d’aile vers Geneston pour se délecter de la cuisine gastronomique raffinée et savoureuse d’Olivier Guenoun. Dans un décor moderne et épuré, le chef et son équipe confectionnent avec une grande maîtrise d’impeccables assiettes, habilement dressées, à partir de produits de belle origine. Tout est fait maison, du pain aux sorbets. Côté verre, la vaste carte des vins permet à chacun de trouver flacon à sa soif. Accueil aux petits oignons.
Coquilles Saint-Jacques dorées, émulsion pommes de terre, céleri et truffe fraîche
Cœur de ris de veau, laqué au thym, miel et citron
Baba aux agrumes : limoncello, gelée pamplemousse, crème mascarpone au citron, citron confit et suprême de pamplemousse
Belle convivialité sans chichi, dans ce troquet de quartier (meubles vintage, tapis persans, plantes vertes, comptoir) qui brasse avec bonheur habitués, voisins, associations du coin… Dans l’assiette, le midi, ça popote façon bistrot, autour d’une ardoise courte, fraîche et de saison – et souvent une option végé. Le soir, on partage les bonnes pizzas du voisin, Popolo. Pour la soif, une belle sélection à emporter ou à déguster sur place. Terrasse et terrain de pétanque.
Ravioles d’araignée et leur bisque, pickles de bulots, pourpier
Mayak Gyeran : œuf confit à la coréenne, riz collant, carottes vinaigrées, radis japonais, ail nouveau, sésame
Sablé cacao, crème pâtissière au romarin
À l’abri de l’agitation de la place Graslin toute proche, le resto épuré de Frédéric Chiron (tons bleus et gris, mobilier bistrot, plafond brut, jolies assiettes chinées) met dans le mille. La recette diablement séduisante de ce chef au beau parcours ? Une histoire aux notes voyageuses, racontée avec bienveillance, gourmandise et créativité. Une ardoise courte et de saison valorisant les beaux produits du terroir. Des flacons de choix (dont de sémillants muscadets). Ici, on se régale avec bonheur.
Maquereau grillé, échalote, betterave, feuille de moutarde
Magret de canard fumé, panais, champignons sauce poivre vert
Dulce de leche, banane, pécan
Dans son néobistrot, Dominic Quirke continue d’agiter les papilles des gourmets. Voilà une cuisine enthousiasmante, créative, parfaitement calibrée, convoquant un joyeux et punchy melting-pot d’influences – pour un résultat très addictif. Avec une grande exigence côté sourcing, tant dans les assiettes que pour la sérieuse sélection de liquides. Excellent accord mets-boissons, alcoolisées ou non, pour exalter encore davantage cette formidable expérience.
Champignons urbains, tarte feuilletée, navet, poireau et oignon rose bio, XO
Veau nantais bio au foin, radis asiatique bio, fenouil, orange, câpres, anchois
Patate douce, agrumes, bière
Aux commandes de ce resto soigné entre Loire et Divatte, Victor Guillamet et Élodie Fontaine ficellent des assiettes bluffantes. Au menu, une cuisine savoureuse mariant avec peps le riche terroir régional (sandre, beurre blanc, porc breton, anguilles…) à des notes asiatiques. Service adorable et efficace, dans deux ambiances : salle avec vue sur la Loire à l’étage, bistrot convivial en bas.
Déclinaison d’anguilles et grenouilles
Filet de sandre au beurre blanc et petits légumes maraîchers
Brownie chocolat, banane, cacahuètes
Porté par la même équipe que Bonbourg, en un peu plus sage mais tout aussi vibrant, Pilgrim complète désormais l’offre déjà bien fournie du quartier Graslin. Avec une vue magnifique sur la place, ce nouveau restaurant a rapidement imposé son style. Une cuisine qui emprunte aussi bien à la tradition française, aux racines british du propriétaire, qu’à la street food qu’il a pu déguster lors de ses nombreux voyages. God save Pilgrim !
Salade de poulpe : épinard et pomme de terre, salade de céleri, mayo piquante, bouillon de légumes chaud à la citronnelle
Travers de porc marinés, mousseline de courge, coleslaw de chou et pomme verte, ketchup de butternut, crispy bacon, mâche nantaise
Chocolate bomb : ganache chocolat, cookie, grué de cacao, mousse choco corsé Valrhona chaude, glace vanille
Le credo de la pizzeria engagée de Pierre-Yves Combradet ? La « bamboche durable » ! Pour cela, ce passionné combine d’excellents produits 100 % bio, locaux et court-circuités (porc blanc du Bois Suzin, tomme et gwell des Sept Chemins et leurs vaches bretonnes pie noir…), une pâte croustimoelleuse au levain naturel, des bases variant en fonction des saisons (crème de carottes, de topinambours…). Résultat : on en prend plein les papilles en toute éthique !
Camembert de Rougé rôti
La pizza « Loire-Atlancheese » : tomate, mozzarella, raclette, bleu, crémeux, chèvre, camembert
Fondant au chocolat maison
Sur la place du Vieux-Doulon, une sympathique adresse à tout faire ! Guillaume et Arthur ont repris ce bistrot et en ont fait une cave à vins (pour la plupart sourcés le long de la Loire), un bistrot bonard et un repaire pour les amoureux des tapas le soir. Le midi, le chef, Benjamin, propose un menu du jour de saison (avec du choix), et une carte réduite (plat végétarien, burger, salade et pièce du boucher). Soirée à thème les mercredis. Réservation conseillée.
Salade de gésiers, vinaigre de framboise
Bavette de cochon Duroc de Bataillé, crème fromagère Beillevaire, frites maison
Tartare ananas-vanille de Madagascar, sorbet exotique
Depuis leur cocon très cosy (esprit brocante scandi, bois clair, bleu céladon et blanc), Marc (en cuisine) et Fanny (en salle) distillent une cuisine savoureuse à l’éthique de compétition. C’est frais, fait maison, bio, sourcé en circuit court, dans une démarche zéro déchet. C’est surtout très bon, sain, coloré et cohérent. Côté boissons, la même exigence : local, nature, équitable. Terrasse exceptionnelle au pied du château, service chaleureux, jeux et livres à disposition pour les enfants.
Velouté lentilles corail, patates douces et lait de coco
Nouilles sautées, champignons et noix de cajou
Financier pistache et curd citron-bergamote
Après une dizaine d’années à travailler en cuisine aux côtés du chef étoilé Ludovic Pouzelgues (LuluRouget), Ruddy Maisonneuve, aka « P’tite Pomme » pour les intimes, a quitté le « bocal » pour ouvrir sa propre adresse. Autant dire que la maîtrise technique, les goûts et les dressages sont au rdv ! Cela dit, Ruddy, accompagné en salle de Juliette Jovelin, a souhaité proposer une offre accessible avec le menu du midi et une séduisante carte de plats et tapas le soir.
Finger de pêche du jour, crème crue et herbes
Tourte : effiloché de porc vendéen et patate douce
Tartelette chocolat, compotée d’orange, ganache chocolat-café et crème glacée orange
Une formidable aventure humaine se joue depuis 2016 dans ce restaurant innovant imaginé par Flore Lelièvre, où une grande partie de l’équipe, en salle et en cuisine, est porteuse d’une trisomie 21. L’ambiance est joyeuse et lumineuse, entre pierres apparentes et esprit scandinave. Et dans l’assiette, ça pétille tout autant : fraîcheur, saisonnalité et saveurs, pour une cuisine moderne de belle facture. L’exemplarité est aussi environnementale avec une démarche récompensée par le label Écotable.
Maki de poireaux et sauce au shiso
Tartare de bœuf au miso et croustillant de pommes de terre
Mille-feuille orange sanguine et poivre de Timut
Au cœur de l’Île de Nantes, une salle tout en longueur, pierres, briques, bois et cuir. Derrière, la terrasse ensoleillée aimante les habitués dès les premiers beaux jours. On y dévore de plaisants et généreux classiques de bistrot, rincés par des crus locaux de bon aloi. Bichonnerie spéciale pour les amateurs de belles chairs : le kamado (barbecue traditionnel japonais) mitonne des viandes tendrissimes. Accueil aux petits oignons. De quoi mettre tout le monde d’accord !
Tourteau décortiqué et préparé par nos soins
Pavé de poisson sauvage en marmite
Craquelin aux fraises de pays
Le décor : une élégante maison ancienne surplombant la Sèvre Nantaise et ses trois ambiances pour s’attabler confortablement : la tour, les arcades, et enfin la verrière et sa vue mythique sur le château de Clisson. On y déguste des assiettes à tendance gastronomique, aux touches voyageuses, confectionnées à partir de produits locaux, à choisir parmi les nombreuses propositions de la carte et des menus. Carte des vins fournie, accordée au lieu. Et un service jeune et souriant.
Financier de poisson aux saveurs thaï et croustillant de poisson
Pastilla de paleron de bœuf Angus et son jus au raz-el-hanout
Pavlova et mascarpone, fraises et sorbet poivron rouge-framboise
Aux fourneaux de cette maison des bords de Goulaine, aux portes du vignoble, le jeune chef Mathieu Corbineau propose une gastronomie régionale de fort bon aloi. Ici on déguste, dans une atmosphère délicate, des assiettes gentiment créatives, douces aux papilles comme aux pupilles avec leur signature florale. Et on profite en toute quiétude du service aux petits soins, de la charmante terrasse et d’une carte des vins de belle facture.
Le gravlax de cabillaud skrei, sabayon de panais, chutney d’algues
La pintade d’Ancenis, saveur tartufade, crémeux de chou-fleur à la noisette, réduction de lillet rouge et hibiscus
Le kiwi jaune, travaillé comme un vacherin, gingembre confit et citron vert
Métal et bois, pierres apparentes, suspensions filamentées, plantes vertes… Dans son resto indus chic, le discret mais très talentueux globe-trotter Xavier Rambaud (formé dans de belles maisons, du Canada à la Nouvelle-Zélande) cisèle des bijoux d’assiettes, espiègles et très précises, aux condiments parfaits, qui affolent les radars ! Menu unique et locavore, régulièrement renouvelé. Côté salle, l’équipe prolonge la magie avec son accueil chaleureux et très calé. Charmante terrasse.
Lieu jaune de ligne / héliantis / pamplemousse
Saint-Jacques / brocoli / gingembre
Pistache / basboussa / yuzu
Restaurant d’application de la prestigieuse école Vatel, ici tout est concocté et servi par les étudiants, encore en formation mais très pros. Dans une atmosphère feutrée, élégante et lumineuse, on déguste les plats raffinés d’une carte classique, à tendance semi-gastronomique. Produits de saison et mise en valeur du terroir nantais (silure, beurre nantais, muscadet…). Feu d’artifice final, le plantureux chariot de délicieuses pâtisseries à la française. Accueil aux petits soins.
Tourteau et son craquant au wasabi, tartare d’algues, émulsion à l’huile d’olive premium
Cassolette de Saint-Jacques au lard fumé, riz vénéré, beurre blanc
Chariot de desserts
Plus de 20 ans qu’Émeric Banon cajole les palais délicats dans sa demeure bourgeoise du 20e siècle aux multiples salles feutrées. Cette toque au beau parcours gastro se réjouit de fricoter, à la carte ou en carte blanche, d’impeccables assiettes (provenances soignées, superbes jus, jolis dressages…). Côté salle, l’équipe prend plaisir à accueillir en toute gentillesse et bons conseils sur les jolis flacons de toutes régions sélectionnés en direct vigneron. Petite terrasse aux beaux jours.
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Brochette de noix de Saint-Jacques sur riz vénéré, émulsion crustacés
Filet de bar à la vanille de Madagascar
Soufflé clémentine et mandarine impériale
Face au jardin du muséum, dans sa très chic et cosy adresse signée Brune de La Guerrande, le talentueux Jean-François Pantaleon (parcours éblouissant) décoche avec style des assiettes gastronomiques jubilatoires. En combinaison gagnante : ingrédients (bien sûr locaux) d’exception, précision et vivacité, parfait équilibre des saveurs, dressages élégants. De quoi époustoufler les palais les plus tatillons, avec en prime un service attentionné et une excellente cave.
Chair d’araignée, crème de fenouil, gelée des carapaces, sel de Svanétie
Ris de veau croustillant, tatin de carottes au sureau, oignons, jus corsé
Mille-feuille minute, vanille de Sambava, caramel cacahuètes
Sain, c’est l’épicerie-cave à vins-resto reliant la terre à l’assiette des frangins Huitric. Josselin, chef au beau CV, fricote de géniales assiettes, précisément assaisonnées et formidablement savoureuses. Tout ça à partir de jolis produits locaux (dont les légumes bio de l’exploitation familiale à Guérande, à retrouver au coin épicerie). Samuel, ex-commercial reconverti avec bonheur, accueille tout en attention et décline une belle cave naturophile. Réservation nécessaire.
Tartare veau et anchois, estragon, graines de moutarde marinées, siphon feta
Poulpe grillé, ketchup de carottes, polenta et légumes de saison
Moelleux betterave, poire infusée à la betterave, mousse fromage frais et épices
Derrière la façade Art déco, un décor indus chic, noir et or, mariant sièges en velours, lustre en cristal, balustrade métallique et verrière. Repris à l’été 2020 par Julie et Jonathan, Le Select offre une cuisine esprit brasserie, modernisée et d’inspiration voyageuse, à base de produits frais et respectant les saisons. Le soir, le resto mue en bar à cocktails, avec jolies tapassiettes à partager.
Velouté de chou-fleur, œufs 64°, vierge persil frisé et crudo de chou-fleur
Dos de lieu noir confit au tandoori, poireaux et fenouil fondu, riz basmati à la cardamome
Roulé au citron au sirop triple sec, sorbet au citron vert, main de bouddha confite et poudre d’agrumes
Dans son lumineux et moderne néobistrot (belles pierres, touches dorées, céramique artisanale), la Top Cheffe 2022 Lucie Berthier Gembara (formée sous les étoiles marseillaises Passedat et Mazzia) affûte depuis 2019 sa cuisine sous influence méditerranéenne, percutante et engagée. Son credo : superbes produits à l’ancrage local, prisme joliment végétal, peps bien dosé (zaatar, fleur d’oranger, tahin…), arachnéens dressages. Accueil au top de Charles et son brin d’anticonformisme.
Asperges vertes bio d’Anjou, condiment agrumes, ail des ours, voile marbré
Salsifis carbonara au cochon maison, noisettes, kaskavali et jaune d’œuf confit
Rhubarbe et fleur d’oranger, crème glacée halva, kadaïf
Voilà plus de 10 ans que la vague (song) de Nhung Phung, Coup de pouce 2011, fait perdre leur boussole aux palais exigeants. La cheffe, autodidacte aux racines vietnamiennes, globe-trotteuse de l’Asie du Sud-Est (Laos, Cambodge, Thaïlande), propose un exquis périple tout en finesse et créativité, fusion de ses influences asiatiques et des beaux produits locaux. Peps, parfums, saveurs sont au rendez-vous, dans un élégant décor bleu poudré aux influences zen. Carte des vins voyageuse.
Effiloché de raie, papaye verte, mangue verte, vinaigrette thaï
Feuille de chou farcie de crevettes, chair de crabe, shiitake et son bouillon Tom Yam
Brunoise de mangue sous une coque de meringue, crème mascarpone vanillée, sorbet citron vert-basilic
Abrité dans le flamboyant Château de Maubreuil, un resto cosy chic, tout en boiseries, velours, tapis moelleux, lampadaires frangés… Où l’on se délecte d’une cuisine aux accents voyageurs, bistronome le midi (ainsi que les lundis et dimanches soir), gastronome le soir, à partir de produits de belle lignée. Sélection fastueuse de flacons : belles étiquettes locales et/ou bio(dynamiques)… Service à l’avenant, brunch dominical.
Œuf de Maubreuil, mousse et tagliatelles de salsifis, sauce chimichurri au kiwi
Filet de cannette de Challans, pressé de céleri à la marjolaine, assaisonné d’anchois, accompagné d’un jus réduit à l’ail noir
Chocolat blanc grand cru, chouchou de pistache et nuage de chocolat blanc aromatisé à la fleur d’oranger
Derrière le bar-comptoir central de son bouchon aguichant, le rieur Laurent Debray discute, blague et partage son amour du vin avec les tables de copains et habitués assis à touche-touche – et tous les autres. Dans un décor typique de bistrot, tout de bois fagoté et alignant les jolies quilles, on dévore de bons classiques du genre, largement carnassiers, mitonnés avec des produits frais et locaux. Et on fait confiance au patron pour choisir le flacon qui rincera ça en toute harmonie !
Tartines de pieds de cochon au foie gras
Onglet de veau aux échalotes
Gâteau nantais et son shooter de rhum
Dans ce repaire chaleureusement ripoliné, Jean-Marie Rolland mitonne avec d’excellentes matières premières fermières des spécialités 100 % Breizh, bien au-delà des crêpes et galettes (fameuses au demeurant) : potées, kig ha farz (le jeudi en hiver), frigousses… Et bien sûr les desserts du terroir (far, gâteau breton…). Tandis qu’en salle Lysiane Claquin accueille sans façons et tout sourire, et distille le meilleur de la très effervescente scène actuelle du cidre et des quilles nature.
Moules à l’andouille
Kig ha farz
Tiramisù breton
Aux fourneaux de ce restaurant au décor contemporain et chaleureux (et charmant patio), deux amis et quatre mains créatives : celles de Nicolas Trinquet (formé chez Têtedoie, Bocuse, Pickles…) et Tristan Hausser, chef pâtissier. Ils transforment l’essai, avec leur cuisine bistronomique soignée, dynamique, colorée, d’inspiration traditionnelle boostée par des associations et jeux de textures judicieux.
Veau français 72h, betteraves et asperges
Filet de merlu, pâtes au citron, blettes et potimarron
Far breton aux pruneaux, rhum
Derrière la pimpante devanture rouge, une élégante petite pépite (papier marbré d’ocre, touches dorées, homard sérigraphié). Simon Gourdon (en cuisine) et Jérôme Bonnaud (en salle), amis de longue date, y dispensent de redoutables assiettes locavores, maîtrisées de A à Z. Cuissons justes, textures et assaisonnements au top, dressages léchés et colorés, le tout rincé par une vraie sélection de vins du coin accordée au menu. Service détendu et très pro, et bocaux à emporter.
Cochon label rouge de Vendée confit, crème d’oignons doux, crème glacée moutarde violette
Saint-Jacques du bateau Trugarez au beurre noisette, crème fumée, huile de poireaux, asperges grillées
Feuille à feuille mousseline framboise, praliné sésame noir, sorbet mélisse
Les assiettes et les bonnes bouteilles défilent dans ce bistrot looké brut et cosy ! Menu bistronomique le midi et de tapageuses tapassiettes le soir, qui combinent avec brio d’excellents produits du cru, des associations étonnantes, de trippants assaisonnements. Le fracas se poursuit dans le verre avec la sélection affûtée de vins vivants de Damien Cremois, propriétaire des lieux. Accueil à la fois détendu, présent et très pointu.
Coques, gel de nori, émulsion pomme de terre fumée
Pêche du jour, chou-fleur en 3 façons, fumet de poisson au crabe vert, ravigote
Pomme rôtie au cidre, crème montée au cidre, caramel de tamarin, biscuit gingembre
Depuis cette harmonieuse maison de maître, où officia jadis le mythique Gérard Ryngel, Jérôme Ponchelle perpétue l’histoire avec sa non moins élégante cuisine de tradition. Largement inspiré par la Loire toute proche, ce chef passé par de belles tables outre-Manche magnifie avec grande technique de beaux produits du coin (asperges, cuisses de grenouille, poissons de Loire…). On s’y rend aussi pour le charme du lieu (jardin arboré, terrasse), l’accueil prévenant, la plaisante carte des vins.
Cœur de ris de veau, crème de morilles et champignons
Médaillons de lotte, risotto safrané aux fèves et chorizo
Solstice au chocolat noir, mousse praliné, biscuit joconde, sorbet citron
Face au château de Clisson, cette ancienne filature transformée en hôtel abrite un restaurant au décor moderne et à l’immense terrasse tout au bord de l’eau (très prisée aux beaux jours !). Habitués et touristes y dégustent une cuisine de brasserie contemporaine, fraîche et bien fagotée, mitonnée par le chef Jérémie Bourgeois. Cave bien pourvue, notamment en muscadets.
Palet de pommes de terre confit, condiment hareng fumé, crumble encre de seiche
Cromesquis d’agneau aux fruits confits, mousseline de mogette à la fève tonka, chou kale rôti
Diplomate noisette, gâteau noisette sans gluten, compotée de coing au vinaigre de cidre, streusel noisette, sorbet pomme verte
Détour mérité pour cette table, emmenée avec énergie par Marie et Sébastien Le Calvez. Elle, cheffe autodidacte, fait vibrer les papilles à coups d’assiettes instinctives, aux jus et cuissons magnifiques, aux belles épices, aux dressages délicats. Lui ne se lasse pas de raconter ses sublimes flacons, notamment de Loire. Accueil d’une infinie gentillesse, dans un nid cosy.
Ravioles de gambas / jus corsé / émulsion fève tonka
Échine de cochon / ail noir / citron noir d’Iran / petits pois frais / grenaille
Pavlova / crémeux coco / grenade / mangue / sorbet sudachi-basilic
Les vraies napolitaines font désormais place Pilori ! Une adresse relookée, restée conviviale et généreuse, hommage aux origines italiennes du patron (Vincenzo, c’est son papi). Pâte pétrie et façonnée main, pour des pizz’ affriolantes aux bords dodus, moelleuses et croustillantes, savoureusement garnies. Carte courte privilégiant les produits locaux, bio, de saison.
Attention : pas de réservation.
Burrata de saison
Pizza Filetto
Tiramisù